Le crédit en période de coronavirus : Creditgram s’engage auprès des professionnels

Avec plus de 2 200 cas confirmés et 19 décès annoncés ce mardi 17 mars par l’Office fédéral de la santé publique, la Suisse n’échappe pas au coronavirus. Cette crise sanitaire mondiale a des impacts politiques et économiques majeurs : krach boursier, rétablissement des contrôles aux frontières, mise en quarantaine des malades, mesures de confinement de la population dans un nombre croissant de pays, etc.

Pour les commerçants, les artisans, les entrepreneurs et les professionnels, les conséquences se font déjà ressentir. Le commerce international est à l’arrêt, les magasins encore ouverts sont de moins en moins fréquentés, les revenus des professionnels s’effondrent. À ce titre, Creditgram souhaite apporter tout son soutien au tissu économique du pays. Zoom sur l’accès au crédit en période de coronavirus.

Le coronavirus : d’une crise sanitaire…

Le coronavirus est une maladie qui n’épargne personne, mais qui présente sa forme la plus grave pour les personnes âgées et les individus atteints d’affections chroniques telles que le diabète, l’hypertension ou encore les maladies cardio-vasculaires. Sa progression est exponentielle. Ainsi, l’OFSP, l’Office fédéral de la santé publique, rapportait hier, mardi 17 mars 2020, plus de 2 200 cas confirmés dans le pays et 19 décès. Les cantons les plus touchés ? Les cantons de Vaud, du Tessin, de Zurich, de Bâle-Ville, de Genève et de Berne.

Les mesures prises par la Confédération en matière de santé

Le Conseil fédéral suisse souhaite avant tout protéger la santé de ses concitoyens et éviter l’engorgement de ses hôpitaux. Pour cela, des recommandations ont été émises :

• Se laver les mains ;
• Conserver ses distances ;
• Eviter les poignées de mains ;
• Tousser ou éternuer dans un mouchoir ou dans son coude.

En plus de la nécessité de respecter ces mesures barrières, le choix a été fait de pratiquer l’auto-quarantaine et l’auto-isolement en cas de suspicion de coronavirus. Les symptômes à surveiller ? La toux, la fièvre et les difficultés respiratoires.

Le point sur le passage en « situation extraordinaire »

La Confédération a déclaré que la Suisse se trouvait en « situation extraordinaire » depuis ce lundi 16 mars 2020.  Désormais, les personnes provenant d’Italie, d’Allemagne, de France et d’Autriche se voient refusé l’accès au pays. Seules exceptions : les travailleurs transfrontaliers. Par ailleurs, les écoles sont fermées et seuls les cours à distance sont autorisés. Dans un même temps, les manifestations de tout ordre sont interdites.

Par ailleurs, une grande partie des magasins doit fermer : restaurants, bars, cinémas, musées, boutiques de prêt-à-porter, salons de coiffure, etc. Seuls les commerces dits de « première nécessité » peuvent continuer à accueillir du public : magasins d’alimentation, pharmacies, stations-service, banques, garages automobiles, hôpitaux… Pour en connaître la liste complète, rendez-vous sur le site de l’OFSP.

… à une crise économique mondiale

Des grandes entreprises aux petits commerçants, la chute d’activité liée au coronavirus ne ménage personne. Les raisons de tels impacts ? La progression fulgurante du nombre de cas et de décès, l’incertitude quant à l’évolution de la situation, l’arrêt d’une grande partie des échanges internationaux, la suspension de nombreuses liaisons aériennes, la fermeture d’une majorité de magasins… les sources d’inquiétudes et de tensions ne manquent pas.

Le marqueur principal de cette crise d’envergure internationale ? Le krach boursier. Le lundi 16 mars 2020, toutes les grandes bourses ont vu leurs indicateurs s‘effondrer de 4 % à plus de 12 % pour le Dow Jones aux Etats-Unis. Du côté de la bourse de Zurich, le SMI a subi plusieurs chutes consécutives. Des bouleversements qui font suite à une crainte généralisée d’une récession économique.

Principales baisses du Swiss Market Index (SMI) pendant la crise du coronavirus

Pour l’heure, difficile d’estimer les pertes économiques. En Italie, où l’épidémie est la plus sévère, certains experts avancent tout de même un coût de l’ordre de 220 milliards d’euros, soit près de 208 milliards de francs suisses. En Suisse, aucun chiffre officiel n’est encore annoncé, mais les pertes seront de l’ordre de plusieurs centaines de millions de francs suisses, voire plusieurs milliards.

Commerçants et professionnels : comment faire face à la crise du coronavirus ?

Depuis que la Confédération a placé la Suisse en « situation extraordinaire », de nombreux professionnels ont dû fermer leurs portes : restaurants, théâtres, salles de sport, stations de ski, salons de tatouage… Le point sur cette situation et les solutions à votre disposition pour vous en sortir. Pour en savoir plus sur le crédit d’entreprise, rendez-vous dès à présent sur notre page dédiée.

Les impacts du coronavirus sur les entreprises Suisses

Vous êtes commerçant ? Touchés de plein fouet par les mesures de confinement, les magasins et boutiques figurant sur la liste des établissements fermés du Conseil fédéral essuient des pertes sèches. Vos revenus, déjà amoindris pendant les dernières semaines, sont désormais réduits à zéro. Plus encore : vos charges continuent à courir. En effet, il reste nécessaire de vous acquitter de votre loyer, de vos mensualités de crédit, du paiement de vos fournisseurs, etc. Pire encore : ne pouvant être vendues, les denrées périssables doivent être jetées.

Mais les commerces fermés ne sont pas les seuls à accuser des difficultés financières. En effet, de nombreux professionnels travaillant en B2B, fournisseurs et sous-traitants, rencontrent des problématiques similaires. Il s’agit par exemple des fabricants de vêtements, des fournisseurs de restaurants, des artisans, des industriels, etc.

Les solutions pour aider les commerces et les entrepreneurs suisses

La Confédération suisse a annoncé plusieurs mesures en faveur du soutien au tissu économique du pays. Pour cela, le Conseil fédéral a d’ores et déjà attribué 10 milliards de francs à l’aide d’urgence et à l’indemnisation du chômage partiel. L’objectif ? Eviter les licenciements en masse tout en permettant aux employeurs d’alléger leurs charges financières. En parallèle, 50 millions de francs vont pouvoir être distribués aux organisateurs de manifestations sportives et culturelles en guise de dédommagement.

Pour le moment, il est délicat de savoir si les sommes attribuées par le Conseil fédéral seront suffisantes pour l’ensemble de l’économie des cantons. Cette situation complexe et inédite nécessite les efforts de chacun. Aussi, dans une optique d’accompagnement et d’aide aux commerçants, artisans et chefs d’entreprises Suisses, Creditgram s’engage à vous faciliter l’accès au crédit. Ces fonds externes vous permettront de continuer à faire face à vos charges professionnelles malgré une diminution de vos recettes. Demandez votre crédit d’entreprise en quelques minutes sur notre site internet.