Crédit vélo

Les vélos électriques, également appelés vélos à assistance électrique (ou VAE), ont gagné une place importante dans le cœur des citadins. En facilitant les déplacements et en réduisant l’effort nécessaire, ils permettent de retrouver le goût de rouler à vélo sans certains inconvénients. Qui plus est, il s’agit d’une réponse écologique viable. Face à des besoins croissants de mobilité, le vélo électrique est une réponse efficace. Les facteurs de motivation à l’achat d’un vélo électrique sont donc nombreux.

 Le vélo électrique est un moyen de transport qui combine de multiples avantages :

• Il est pratique.

Le deux-roues électrique évite d’être bloqué dans les bouchons, de plus en plus nombreux dans les grandes agglomérations tout comme dans les petites villes. De plus, il permet de contourner les centres-villes qui sont de plus en plus piétonniers ou inaccessibles aux voitures (zones réservés à des véhicules à faibles émissions de CO2, etc.). Vous n’aurez pas non plus de problèmes pour trouver une place de parking, d’autant plus si vous souhaitez stationner de façon gratuite. Par ailleurs, si vous avez l’habitude de prendre les transports en commun, le vélo électrique supprime toute contrainte liée aux mouvements de grèves ou aux retards. Vous êtes donc totalement autonome.

 C’est un mode de transport écologique.

Contrairement à une voiture, l’utilisation d’un vélo à assistance électrique n’engendre pas d’émission de CO2. Le contexte favorable aux innovations environnementales et de prise de conscience écologique explique le développement de cette technologie.

 Le vélo électrique permet de faire des économies.

Le coût de la consommation électrique d’un vélo est estimé à environ 1 franc pour 1 000 km. C’est donc incomparable avec le coût pour une voiture pour sa consommation d’essence ainsi que pour stationner dans un parking payant. Rouler en vélo est également plus économique que de prendre les transports en commun.

 Les vélos électriques sont équipés d’un petit moteur à assistance électrique et d’une batterie rechargeable. Le cycliste a donc moins d’effort à fournir pour se déplacer. Sa vitesse en est également augmentée. La vitesse moyenne d’un cycliste équipé d’un vélo électrique est de 19 km/h contre 15 km/h pour un vélo classique. Le VAE peut même atteindre des points de 25 km/h.

 Il vous faudra cependant être vigilant sur deux points :

• Son poids. Certains modèles peuvent atteindre les 30 kg. Si vous souhaitez pouvoir le manipuler facilement (par exemple pour le ranger), veillez à ce critère lors de votre achat.
• Son prix. Acheter un vélo électrique nécessite un certain budget. Malgré les économies faites sur la durée, il faudra débourser une certaine somme (entre 1 000 et 3 000 francs) pour en devenir propriétaire. Recourir à un crédit vélo est alors une option intéressante pour ne pas vous démunir d’une partie de votre épargne et pour étaler la dépense.

 À la fois plus confortable et plus rapide qu’un vélo classique, le vélo électrique a de nombreuses cordes à son arc. Il constitue un investissement intéressant pour tous les déplacements en ville et les trajets quotidiens domicile-travail.

Le VTT électrique est une variante du VAE pour la pratique du tout-terrain, qu’il s’agisse de descente, d’enduro, de cross-country ou encore de randonnée sportive. En combinant les caractéristiques d’un vélo électrique et celles d’un VTT, le cycliste dispose d’une puissance et d’une énergie décuplée. Le VTT électrique permet à la fois d’effectuer de plus grands déplacements et de franchir des obstacles plus difficiles (par exemple des pentes fortement inclinées ou des terrains très accidentés). Il permet donc d’aller plus loin dans les performances sportives, tant sur les routes que dans les chemins difficiles, grâce à l’assistance électrique fournie par le moteur.

 Ce marché plutôt haut de gamme est en plein boom depuis quelques années. Les fabricants ont travaillé sur la légèreté des batteries afin de gagner sur le poids final du deux-roues et donc sur sa maniabilité. Les grandes marques de ce segment sont KTM, Matra, BH Bikes et Scott. En moyenne, les tarifs d’achat sont compris entre 1 000 francs et 5 000 francs. Des deux-roues tellement performants que, dans le domaine de la compétition, certains sportifs sont soupçonnés de « dopage mécanique » en intégrant de petits moteurs électriques dans le cadre de leurs vélos.

De la même manière que pour tous les autres types de vélos, il vous faudra définir l’utilisation précise que vous aurez de votre vélo de course. Souhaitez-vous l’utiliser de façon occasionnelle ? Participerez-vous à des compétitions ? Ne l’utiliserez-vous que sur la route ? D’autres questions découleront ensuite de vos choix.

 Quels matériaux choisir ?

Il existe différents types de matériaux qui composent le cadre d’un vélo de course, en général alliant légèreté et solidité. L’aluminium et le métal sont idéaux en cas de forte utilisation ou de participation à des compétitions. Le carbone est plus léger, mais est un vélo composé de ce matériau sera aussi un peu plus coûteux. Le titane, quant à lui, est la référence en termes de légèreté et de résistance. Il s’agit en revanche des vélos les plus chers et sont essentiellement destinés à des professionnels ou à des semi-professionnels.

 Quel poids doit-il faire ?

Pour gagner en vitesse, le poids est une variable importante. Il sera fonction des matériaux choisis. En règle générale, il faut que le vélo n’excède pas les 7 kg.

 Quelle taille choisir ?

La bonne taille de vélo est essentielle pour s’y sentir bien et maximiser ses performances. Pour un vélo de compétition, multipliez la taille de votre entrejambe par 0.65. Pour une utilisation de loisirs, préférez un coefficient de 0.67.

 Dans tous les cas, il est important de se référer à un professionnel pour aiguiller son choix. Le budget d’un tel achat peut fortement varier en fonction du vélo acheté : en entrée de gamme, certains vélos de course sont proposés au prix de 300 francs quand des vélos de compétition atteignent plus de 5 000 francs.

En dehors des modèles de vélo déjà présentés, il existe de nombreux autres types de vélos qui peuvent s’adapter à vos besoins. En voici trois exemples :

• Le VTT classique. Comme son homologue électrique, il permet de se déplacer sur tous les terrains grâce à des pneus épais et crantés. Il permet par exemple de faire des randonnées sportives. Un modèle suspendu permet une meilleure maniabilité, mais est plus lourd qu’un modèle semi-rigide.
• Le vélo de ville. Aussi appelé vélo hollandais, ce vélo est idéal pour une utilisation en ville. C’est un modèle polyvalent qui est à la fois confortable, léger et solide. Il s’agit du type de vélo le plus utilisé pour se rendre au travail quotidiennement. Il est souvent équipé d’un panier ou d’un porte-bagage.
• Le vélo pliant. Grâce à un système simple, le vélo pliant permet d’être transporté facilement dans une voiture ou dans les transports en commun. Il est également plus facile à stocker dans un petit appartement.

Le prix d’un vélo varie fortement selon la technologie utilisée (électrique ou non), les matériaux, la marque, etc. Pour l’achat d’un vélo classique, les prix débutent à environ 300 francs et peuvent monter à plus de 5 000 francs. Pour un vélo électrique, l’entrée de gamme se situe quant à elle à 1 000 francs. Des modèles de compétition peuvent grimper jusqu’à un tarif de plus de 12 000 francs. À ces prix, il faut ajouter le prix des accessoires (pompe, porte-bagage, tenue d’été, tenue d’hiver, lumières, etc.) ainsi que le coût des réparations (crevaisons essentiellement).

 Acheter un vélo représente un budget conséquent dès lors que vous souhaitez acheter un cycle électrique ou un matériel de qualité. Pour étaler cette dépense sur plusieurs mois, souscrire un crédit vélo est une solution adaptée. L’organisme prêteur vous avancera la somme pour l’achat de votre deux-roues et vous rembourserez des mensualités fixes sur une durée déterminée au préalable.